Céline et les 4 nains

Céline et les 4 nains

La vie trépidante d'une maman célibataire

Quotidien

4 garçons, 1 fille, ZERO possibilité

Longtemps que je n’ai pas écrit et pour cause : je m’installais ! Et oui, mon fils et moi avons déménagé, quitté le nid dans lequel nous vivions tous les deux depuis presque trois ans…

Dur : nous avons pleuré dans les bras l’un de l’autre au milieu du salon et dit « au revoir » à notre appartement…
« Séquence frissons, séquence émotions » – chhhhh – comme avait l’habitude de dire notre ami Nicolas Hulot.

Désormais, nous vivons tous ensemble. C’est la tribu des Zizis. Je suis la seule nénette (pour ne pas dire zézette) parmi tous ces mecs… Je ne pensais pas que cela serait « compliqué » – j’ai été élevée avec deux garçons – mais cela l’a été…

Difficile d’avoir son intimité…
Et de faire sa pause pipi sans être dérangée par un grand barbu ou un p’tit animal à poils courts.

Prendre une douche peinard ? Même pas en rêve… La porte s’ouvrait toujours au moment où je décidais de reprendre tranquille, au rasoir, mon « maillot » (du coup, je suis devenue du soir, du moins le temps de mon arrivée… Cette semaine de tous les dangers, celle des vacances scolaires durant laquelle nous étions tous collés 24h sur 24).

Faire un brushing ? Im-pos-si-ble ! Car il y avait toujours un petit mâle pour me dire que j’étais « troooop longue » ou qu’il avait une « énooooorme envie de faire pipi »… Ouais, tu parles…

Prendre du « bon temps » avec mon amoureux ? No Way ! Nous dormons tous à 3 mètres les uns des autres (ok il y a des portes, mais ça, ça ne compte pas !).

Me détendre le matin au lit, la liquette au-dessus du nombril ? N’en parlons juste PLUS ! Notre chambre communique avec celle de « nos » enfants… Bilan : « tout le monde » traverse quand il veut, sympa, hein ?
Pour moi, ce sera donc menu « la tête tournée vers le mur et la couette montée jusqu’aux oreilles », du moins jusqu’à la fin de cette période de transition et d’emménagement dans notre maison.

Ne vous inquiétez néanmoins pas pour moi… Comme une candidate de télé-réalité projetée dans un environnement qui n’est pas le sien, je me suis adaptée. Comme dirait simplement Albert Einstein : “La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Je me permettrai juste d’ajouter ceci Albert : pensez à bien poser un klaxon sur le vélo, cela vous évitera le crash ;-).

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